La reconnaissance des acquis et des compétences (RAC) en cinq faits

Au Québec, la réflexion sur la reconnaissance des acquis (RAC) s’est amorcée à la fin des années 70, avec comme objectif de favoriser l’accès des adultes au système d’éducation.

En 1984, le gouvernement du Québec implante divers services de reconnaissance des acquis dans le milieu de l’éducation (Plan d’action en éducation des adultes). Puis en 1986, la réforme de la formation professionnelle au secondaire privilégie l’approche par compétences et fournit un modèle d’élaboration propre à la reconnaissance des acquis extrascolaires.

Des instruments d’évaluation spécifiquement conçus pour la RAC sont aujourd’hui élaborés pour une quarantaine de programmes d’études, et desserve chaque année entre 600 et 700 personnes.

La RAC en formation professionnelle et technique se base sur le principe selon lequel une personne a droit à la reconnaissance sociale de ses acquis et de ses compétences dès lors qu’elle fournit la preuve qu’elle les possède et que cette même personne n’a pas à apprendre ce qu’elle sait déjà.

La demande de reconnaissance des acquis s’effectue uniquement en s’adressant à un établissement scolaire offrant le programme. Un dossier professionnel est exigé, comprenant un curriculum vitæ, des preuves attestant des expériences de travail, les bulletins et diplômes pertinents.

Le processus sera suivi, entre autres, d’une rencontre avec un conseiller et d’une entrevue avec des spécialistes du domaine pour lequel le candidat désire faire reconnaître son expérience. Il se conclut par un document officiel attestant des compétences maîtrisées.

Les principaux avantages de la RAC sont de diminuer la durée d'un parcours de formation, de faciliter une réorientation de carrière et d’améliorer ses qualifications et ses chances d’avancement.